Merry Meet, mes amis!
J’ai préparé mon message pour ces merveilleuses vacances avant que mon mari et moi ne partions de la ville pour célébrer notre 30e anniversaire. Malheureusement, l’ombre rétrograde de Mercure a frappé durement et mon adorable message est perdu à jamais.
Donc, au lieu d’essayer de le réécrire depuis un pays de vacances (ces messages me prennent de nombreuses heures, croyez-le ou non), je vais partager mon poème préféré sur le thème de Lughnasadh. Si vous voulez en savoir plus sur la magie et les traditions de cet important sabbat croisé, vous pouvez relire ici.
Ou visitez mon amie, Cate Kerr, qui partage toujours une sagesse et une beauté incroyables sur son site rempli d’art. Ce était particulièrement inspirant.
Merci pour votre patience.
J’ai encore beaucoup de problèmes intermittents avec mon site, alors j’espère que vous verrez réellement cela.
Bénédictions à tous.
Petit poème d’été
Aborder le sujet de la foi
Marie Olivier
Chaque été
J’écoute et regarde
sous les cuivres du soleil et même
au clair de lune, mais je n’entends pas
rien, je ne vois rien —
ni les racines pâles qui s’enfoncent, ni les tiges vertes qui se musclent,
ni les feuilles
approfondissant leurs plis humides,
ni la fabrication des pompons,
ni les balles, ni les épis.
Et pourtant,
tous les jours,
les champs feuillus
devenir plus grand et plus épais –
des robes vertes s’élevant dans la nuit,
recouvert de soie.
Et ainsi, chaque été,
J’échoue en tant que témoin, ne voyant rien –
je suis sourd aussi
au tic des feuilles,
le tapotement vers le bas des pieds banians —
tout ça
événement
au-delà de toute preuve visible ou bourdonnement audible.
Et donc, que l’incommensurable vienne.
Laisse l’inconnaissable toucher la boucle de ma colonne vertébrale.
Laisse le vent tourner dans les arbres,
et le mystère caché dans la terre
balancer dans les airs.
Comment pourrais-je regarder quoi que ce soit dans ce monde
et trembler, et serrer mes mains sur mon cœur ?
Que dois-je craindre ?
Un matin
dans l’océan vert et feuillu
le nid d’abeilles du beau corps du maïs
est sûr d’être là.