Introduction du traducteur
Tandis que le petit livret blanc Tchalaï écrit pour l’édition 1981 de The Grimaud Tarot de l’Ancien De Marseille a gagné un statut culte dans le monde du tarot, en particulier dans les pays français et hispanophones, son principal travail sur le sujet reste peu connu.
Publié deux fois, sous deux titres différents, en 1989 comme Les Empreintes de l’Invisibleet encore en 1994 comme Le Tarot: Jeu du Gouvernement du Mondeil fournit le homologue pratique à l’approche théorique trouvée dans le livret de 1981. Cet aperçu simplifié de la relation entre les deux travaux nous aide à mieux comprendre la manière dont le livre ultérieur s’appuie sur et développe les idées présentées dans le livret précédent.
Étant donné que 30 ans se sont écoulés depuis sa dernière publication et la difficulté relative d’obtenir un livre à l’emploi comme celui-ci, il n’est pas surprenant que l’œuvre ne soit pas mieux connue et que paradoxalement, il est également considéré comme un texte fondamental du tarologie française contemporaine. En effet, on pourrait dire que Tchalaï était et est le tarologue du tarologue, connu uniquement du proverbial Heureux peu.
Afin de donner une certaine mesure de compréhension du travail de Tchalaï, de sa réception, de son influence et de l’héritage, nous proposons une traduction d’une critique récente de son livre. Cet article a été initialement publié sur le Blog de tarolivierqui fournit des critiques approfondies des decks et des livres de tarot en français.
Publié avec l’autorisation aimable de l’auteur.
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Critique de livre
J’ai vraiment aimé ce livre, tout d’abord, car il est très agréable à lire, le style de l’auteur est précis et profond, il a beaucoup d’humanité et la bonne quantité d’humour et de légèreté dans sa façon de traiter le sujet; Cela rend le livre très accessible et renforce l’intérêt que nous pourrions avoir dans le Tarot.
L’auteur nous présente une vision très personnelle de sa vision du Tarot, et de la façon dont elle lui est venue, et de son chemin pour s’approprier. Jodorowsky me vient souvent à l’esprit en lisant ce livre, mais où il est confus dogmatique, Tchalaï, Unger est pédagogique et fait valoir tout ce qu’elle propose en partageant avec nous, presque intimement, ses observations et ses conclusions.
Le livre commence par une brève histoire du Tarot, où nous trouvons Nicolas Conver et Paul Marteau (très instructif), et se termine par de vrais exemples de pratique et d’expériences vécues pleines de tendresse et de respect. Mais c’était la partie centrale qui m’a littéralement fasciné (le jeu de gouverner le monde). Après avoir proposé une méthode pour déchiffrer le tarot, l’auteur explique ce qu’elle appelle la Grande Square. Il s’agit d’une étude des cartes judiciaires, d’abord, par costume, puis par valeur, puis en traversant les deux. Les rois sont mariés aux reines (et les syndicats ne sont pas ceux à laquelle on pourrait s’attendre), puis ils adoptent les pages, attirant de près les détails de chaque carte, à leur construction, à leur sens, aux raisons de leur présence… C’est à la fois original et complètement logique, l’évidence de ses conclusions est surprenante! Les cavaliers n’échappent pas non plus au regard laser de l’étude, et les enseignements de la grande place sont cruciaux pour comprendre le reste du pont, où les principaux arcanes ne sont enfin pas tout ça!
Même si je n’étais pas entièrement convaincu par le chapitre sur l’utilisation possible de ce système dans le monde des affaires et de l’entreprise, je recommande chaleureusement ce livre fantastique et fascinant à tous ceux qui souhaitent continuer à apprendre, à jouer, à travailler et à rêver… en compagnie du tarot. Hélas, il remonte à 1994 et est épuisé, il faudra chercher une copie, mais avec un peu de chance, c’est possible, et cela en vaut la peine!
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